Le bracelet bleu du MPCC a fait son arrivée dans les pelotons depuis le début de la saison 2013. Il permet de marquer son opposition au dopage et d’affirmer son soutien au MPCC. S’il ne cible pas uniquement les coureurs et que son utilisation est souhaitée pour tout type de supporter, ces acteurs principaux du cyclisme mondial demeurent les messagers les plus importants pour le mouvement. Marcel Kittel, membre de l’équipe membre du MPCC Argos-Shimano, coureur de premier plan international, arbore le bracelet depuis le début de l’année. « C’est facile à porter, souligne-t-il. Je sais ce que le MPCC veut, je sais ce que moi je veux. Nos intérêts se rejoignent, alors je suis vraiment content de pouvoir soutenir ce projet. »
De plus en plus de coureurs mettent en avant ce signe distinctif. Il va cependant de soi que le port du bracelet ne présente aucun caractère d’obligation : on peut être derrière le MPCC et le manifester autrement. C’est le cas de Jérémy Roy, coureur de l’équipe FDJ : « Je ne porte pas au poignet le bracelet du MPCC, et pourtant je supporte toutes les dispositions adoptées par ce mouvement. Appartenir à une équipe du MPCC, ce n’est pas anodin pour moi. Mon refus est uniquement lié à l’objet, pas au symbole. Pour moi, un bracelet, c’est comme une alliance ou un pendentif, c’est de l’ordre de l’intime, de la sphère privée. » Du côté de son équipe FDJ, on a intégré le logo « Le dopage ça suffit » sur le design de la tenue officielle. « C’est une autre façon de se signaler pour le MPCC, tout comme peut l’être un signe distinctif sur le vélo. » En conférence de presse avant Paris-Nice, en mars dernier, Romain Feillu, coureur de Vacansoleil, disait qu’il pensait à coller un morceau du bracelet sur sa bicyclette. Plusieurs équipes membres du MPCC ont par ailleurs affiché le slogan en grand sur leur site internet, et/ou sur leurs voitures : chacun a son moyen de montrer son support pour le MPCC.