Après avoir entendu les arguments de Dmitriy Fofonov, représentant l’équipe Astana, le conseil d’administration du MPCC décide d’exclure l’équipe Astana pour ne pas avoir respecté l’article IX du règlement intérieur, en laissant l’un de ses coureurs prendre le départ du Tour de France avec un taux de cortisolémie anormalement bas.
Bien que la cortisone soit un médicament autorisé quand il est prescrit par un médecin, son utilisation a fréquemment été abusive dans l’histoire du sport, cyclisme compris, dans le but d’améliorer la performance. De plus, un faible taux de cortisolémie peut potentiellement mettre en danger la santé des athlètes quand les circonstances en compétition font qu’ils sont exposés à de grandes intensités ou a des périodes de stress.
Ce sont pour toutes ces raisons et dans l’objectif de contribuer à restaurer la crédibilité du cyclisme que le MPCC et ses équipes membres ont donc introduit ce principe du volontariat amenant à l’arrêt temporaire de compétition.
Dans un autre dossier, le Mouvement a également entendu les explications de Gianni Savio, manager de l’équipe Androni Giocattoli, concernant les 3 cas de dopage constatés au sein de sa formation sur les 24 derniers mois, dont 2 cette année. L’un de ces coureurs a été licencié, l’autre suspendu dans l’attente de la contre-expertise. De son coté, l’équipe a respecté l’article X du règlement interne en s’auto-suspendant pour la durée d’un mois dès connaissance du troisième cas positif. Le MPCC prend acte du respect de ses règles et apporte son soutien à Androni Giocattoli dans l’initiative prise par tous les membres de l’équipe de poursuivre les coureurs en justice.
Pour l’image et la crédibilité du cyclisme, le MPCC approuve l’attitude ferme adoptée récemment par l’UCI dans la stricte application de ses règles en course, notamment l’expulsion de Vincenzo Nibali et de son directeur sportif de la Vuelta. Il est important que les commissaires disposent de toutes les informations en cas de retour sur chute ou crevaisons. Pour cela, l’arbitrage vidéo en continu apparaît comme une nécessité.
Le Conseil d’administration a également évoqué l’Assemblée générale qui se tiendra le 19 octobre prochain à Paris en présence des représentants des 106 membres du mouvement.