La philosophie du MPCC n’a pas changé et ne changera pas.
Par son volontariat, le MPCC est un partenaire incontournable et un complément indispensable aux règles internationales.
Le départ récent de plusieurs UCI World Team du MPCC (KATUSHA, LAMPRE-MERIDA, ASTANA) n’est pas lié à un problème de compatibilité entre les lois de ce sport et la philosophie du mouvement. Le MPCC y voit surtout un problème de non-respect vis à vis de l’engagement pris par ces équipes, il y a seulement 3 ans.
Certaines de ces formations, qui se sont exclues en ne respectant pas les règles, n’avaient pas hésité, à n’en pas douter, à invoquer leur adhésion MPCC devant les médias, la commission des licences de l’UCI et/ou le Tribunal Arbitral du Sport (TAS), dans le but de préserver leur image, leur licence et leur place en première division. En ne respectant pas leur engagement formel, ces équipes ont adhéré au mouvement avant tout par opportunisme.
Retrouvez ci-après les lettres d’engagement envoyées par les managers de ces équipes à leur demande d’adhésion à MPCC :
KATUSHA – LAMPRE-MERIDA – ASTANA
Les règles sur lesquelles les membres MPCC s’engagent librement :
> Pas de compétition pour un coureur ayant une cortisolémie anormalement basse (8 jours d’arrêt)
> Pas de compétition pour un coureur positif pendant la durée de la procédure
> Licencier le coureur qui aura été suspendu plus de 6 mois
> Ne pas recruter un coureur qui a été suspendu plus de 6 mois
> Pas de compétition et introspection de l’équipe durant 8 jours si 2 coureurs sont positifs sur 12 mois1
> Pas de compétition et introspection de l’équipe durant 4 semaines si 3 coureurs sont positifs sur 24 mois1
Par ailleurs, le MPCC a pris acte de la décision de l’équipe ORICA-GREENEDGE
de quitter le mouvement en dépit de leur soutien manifesté dans leur communiqué à l’égard des initiatives du MPCC.
Le Conseil d’Administration a validé l’adhésion :
> du TOUR DU JAPON
> de l’équipe continentale VERANDAS WILLEMS comme membre provisoire
Le Conseil d’administration a été l’occasion pour les représentants des sponsors de s’exprimer devant le bureau. Tous demandent la poursuite de l’application formelle des règles MPCC et renouvellent leur attachement au mouvement.
Parce qu’il est admis par les experts indépendants, sollicités par le MPCC, et par la communauté scientifique internationale que les glucocorticoïdes sont des produits qui améliorent la performance, tous les médecins référents des équipes membres du MPCC réaffirment qu’un coureur, dont l’échantillon prélevé révèle une cortisolémie anormalement basse, ne doit pas être autorisé à prendre le départ d’une épreuve et ce quelle qu’en soit la raison. Le MPCC continuera à effectuer ces contrôles durant l’année 2016.
Fort de cette confiance réaffirmée, le Conseil d’administration demande :
à l’AMA:
> Mettre les corticoïdes sur la liste des produits interdits.
> Mettre le tramadol sur la liste des produits interdits.
à l’UCI:
> Arrêt de la compétition en cas d’une cortisolémie anormalement basse.
> Confirmation de la possibilité de remplacer un coureur qui a une cortisolémie anormalement basse (au départ d’un Grand Tour)
> Modification de la réglementation en cas d’introspection d’une équipe à la suite de plusieurs coureurs positifs.
> Augmentation du nombre des contrôles des vélos, en les systématisant pour tous les coureurs subissant un contrôle antidopage à l’issue d’une épreuve UCI.
> Sanction de 4 ans minimum au lieu de 6 mois (actuellement) pour tout coureur dont le matériel bénéficierait d’une assistance technologique non réglementaire.
> Mise en place d’une commission d’experts (corticoïdes).
> Mise en place d’une cellule de surveillance sur les « paris sportifs ».
1 le principe de l’introspection d’équipe a été validé par le Conseil du Cyclisme Professionnel à la demande de MPCC et de l’AIGCP.
Une suspension par l’UCI d’une équipe ne pourra s’accompagner d’une introspection volontaire.