Depuis 2014, le MPCC passe au crible le passif des coureurs alignés au départ des 3 grands Tours de l’année : Giro, Tour et Vuelta. En 2019, à 7 reprises des participants – tous d’équipes non-MPCC – avaient fait l’objet d’une suspension supérieure à 6 mois durant leur carrière et un coureur ayant été interdit de départ par l’UCI.
A la lecture de cette infographie, l’oeil du lecteur est immédiatement attiré par deux chiffres : le nombre de coureurs ayant déjà été suspendus par le passé, ainsi que celui du coureur interdit de départ par l’UCI lors du Tour d’Italie 2019.
Notre mouvement impose aux équipes membres, qui s’engagent sur la base du volontariat, le respect de l’article 4, l’un des plus importants du règlement intérieur du MPCC :
« Les équipes MPCC affirment ne pas engager, dans les 2 ans qui suivent la suspension, y compris dans le cas d’une continuation de contrat des coureurs reconnus coupables (ou qui sont reconnus impliqués) de violation des règles antidopage au sens des articles 2.1 à 2.10 du Code Mondial Antidopage, et qui ont été sanctionnés de plus de 6 mois par l’instance internationale ou leur instance nationale (à l’exclusion des sanctions pour trois manquements aux règles de géolocalisation du système d’administration et de gestion antidopage ADAMS), ou qui ont fait l’objet d’une sanction pour :
1. Anomalies constatées sur le passeport biologique (ou violation des règles du passeport biologique).
2. Atteinte à l’image de marque et à la crédibilité du cyclisme telles que définies précédemment.
(…) Il est expressément convenu et accepté par les équipes adhérentes que dans l’hypothèse où un le coureur serait sous contrat celui-ci sera résilié, la cause de non-engagement prévue ci-dessus au IV devant s’entendre de manière extensive c’est-à-dire que le coureur incriminé ne devant plus faire partie de l’équipe pendant cette période de 2 ans. »
Le MPCC se réjouit de constater cette année encore que les équipes membres, fidèles à la philosophie du mouvement, perpétuent l’application de ce point du règlement, en s’abstenant d’engager des coureurs lourdement sanctionnés au-delà de 6 mois de suspension.
Les 7 coureurs ayant déjà été suspendus par le passé, sont donc tous issus d’équipes n’appartenant pas au MPCC. (11 équipes du MPCC au départ du Giro, du Tour et de la Vuelta, incluant 18 équipes différentes).
Dans son ensemble, le pourcentage de coureurs ayant déjà été suspendus par le passé et/ou interdits de départ continue de diminuer d’année en année au départ des grands Tours. Inférieur à 5% en 2017,d’un peu plus de 3% pour l’année 2018, il est désormais de 1,5%. Les équipes membres du MPCC montrent formellement l’exemple, et l’objectif de 0% doit rester une priorité absolue pour tous.
> Revoir les Infographies : Tour d’Italie 2019 – Tour de France 2019 – Tour d’Espagne 2019