Une demande fondée sur une grande inquiétude
Lors des derniers Jeux olympiques d’hiver de Sochi, la presse s’était fait l’écho d’usage présumé du gaz xénon par des athlètes russes, dans le but d’améliorer leurs performances. Dès le 6 mars, MPCC avait écrit au Président de l’Agence mondiale antidopage Sir Craig Reedie pour demander de rajouter ce produit sur la liste des méthodes prohibées. Le gaz xénon n’a rien à voir avec la santé des athlètes, c’est uniquement une méthode utilisée pour contourner les réglements et contraire à la philosophie de la lutte antidopage. La demande de MPCC était surtout animée par un sentiment d’inquiétude au sujet d’une pratique dangereuse.
Il n’aura pas fallu trois mois pour que l’AMA rende officiel l’ajout du gaz xénon dans la liste des produits interdits : cette décision, ainsi que la rapidité d’éxécution de l’AMA, satisfont pleinement MPCC, qui espère maintenant la même prise de conscience sur les effets du tramadol en compétition.