70 cas de dopage ou de corruption ont été révélés au cours du premier trimestre 2021. C’est peu, au regard des chiffres habituels, alors que les effets de la pandémie sont encore sensibles dans le monde du sport.


On peut être surpris que dans cette période pré-olympique, le nombre de procédures pour dopage ou corruption soit en diminution aussi, quelques soient les sports considérés. Cela représente en comparaison avec les premiers trimestres des cinq années précédente une diminution de 30 à pratiquement 50% selon les années. L’athlétisme qui caracole en tête de ce baromètre depuis de nombreuses années, déplore toujours le plus grand nombre de cas révélés en trois mois, mais divise cependant par trois son score de l’an dernier pour la même période.

Il est fort possible, comme en 2020, que la pandémie et l’annulation d’un certain nombre d’événements sportifs, limite fortement les contrôles en compétition et hors compétition, mais les fédérations et les agences antidopage n’ont à ce jour pas encore communiqué de rapport sur le déroulement de leurs programmes de tests antidopage.

Quatre procédures en cyclisme

Le cyclisme, comme l’an passé, débute l’année avec des chiffres qui le situent, par rapport aux périodes antérieures dans les moyennes basses : quatre procédures seulement rendues publiques, concernant 4 disciplines différentes. Deux d’entre elles, révélées tardivement, ont déjà débouché sur une sanction :

  • Un champion national de cyclo-cross en république tchèque, vient d’écoper de 4 ans de suspension
  • Un licencié, élite sur piste, a fait l’objet d’une suspension de 6 mois.

Les deux autres procédures en cours concernent :

  • Un coureur italien, professionnel sur route, faisant l’objet d’une suspension provisoire pour une prise présumée d’EPO.
  • Une licenciée italienne, élite en VTT, également suspendue provisoirement.

Il faut noter qu’aucun cas de dopage présumé lors de ce premier trimestre ne concerne une équipe du World Tour masculin ou féminin.

Les membres du MPPC se félicitent qu’aucune procédure ouverte depuis le début de l’année ne concerne un membre ou une équipe de son mouvement.