Depuis le début de l’année, en moyenne 55 procédures, chaque mois, ont été révélées dans le sport de haut niveau. Un chiffre en hausse constante depuis deux ans.
Si de plus en plus de fédérations internationales rendent publiques les procédures antidopage engagées dans leurs disciplines, certaines agences nationales antidopage restent fort discrètes sur la question. Ce n’est plus le cas de la NADA India ou de l’ADAK Kenya qui ont récemment adopté le choix de la transparence. Ces révélations ont évidemment un impact fort sur le baromètre que nous publions plusieurs fois dans l’année depuis 2014. A l’issue des 4 premiers mois de 2023, l’Inde pointe pour la première fois en première position, au nombre de cas révélés, devant les « leaders » habituels : la Russie et les Etats-Unis.
Cette communication sur un nombre abondant de procédures nous a contraint à analyser chacune au cas par cas, car nous ne retenons que les procédures liées aux athlètes de haut niveau ou professionnels, révélés par les fédérations, les agences antidopage, la justice ou la presse. Depuis 2018, nous avons inclus les cas de fraude et corruption qui concernent l’encadrement souvent proche des sportifs, mais aussi les matchs truqués qui peuvent impliquer des sportifs directement.
Le cyclisme ne recense à ce jour que trois procédures révélées par le site de l’UCI, concernant des équipes continentales sur routes (portugaises et italienne). Deux des trois coureurs impliqués sont d’anciens membres de WorldTeam et ProTeam qui étaient redescendus à l’échelon inférieur.
Aucun de ces cas révélés ne concerne une équipe membre du MPCC. Notre mouvement regroupe 40 équipes pros de première et deuxième division (hommes et femmes) pour seulement 16 équipes continentales. Nous encourageons vivement l’adhésion de ces formations semi-professionnelles à la cause du MPCC, afin d’inscrire leur éthique et leur crédibilité au cœur des préoccupations de notre sport.