Pour la troisième année consécutive, MPCC recense les cas de dopage révélés sport par sport, pour mieux situer la place du cyclisme par rapport aux autres disciplines. Après cinq mois, le baseball continue de mener nettement le classement.
Déjà 36 cas de dopage pour l’athlétisme au 1er juin 2016. L’année dernière à la même date, ce sport n’en comptait « que » 17. Tandis que le cyclisme tend au fil des années à voir son nombre de contrôles positifs diminuer, certains sports voient le leur augmenter de façon significative. Ces tendances s’expliquent aussi par les analyses opérées sur des échantillons datant de grandes compétitions antérieures. Fin mai, 14 sportifs ayant participé aux Jeux olympiques de Pékin en 2008 se sont avérés positifs par le biais de tests rétrospectifs. D’autres opérations sont en cours mais l’identité de ces cas, pour les JO de 2008 mais aussi de Londres 2012, tarde à être révélée. Le ménage est fait avec plusieurs années de retard.
Pour le cyclisme, le nombre de cas est confirmé à la baisse. Quatrième sport le plus marqué par les contrôles positifs en 2015, il est actuellement neuvième avec quatre cas. C’est beaucoup moins que l’athlétisme et ses 24 cas, que le football (15), l’haltérophilie (12), ou encore la natation (10).
Les Etats-Unis sont les plus touchés avec un total inquiétant : 53 cas.
Recenser les cas de dopage n’est pas une tâche facile et se fait sous réserve des cas tenus à discrétion par leurs fédérations internationales respectives : certaines ne font pas la publicité des cas de dopage avérés dans leur discipline. Le cyclisme, a contrario, dévoile chaque test positif. Nos chiffres se basent donc sur les cas révélés en 2016, selon les communications officielles des fédérations et des agences antidopage.
La comptabilisation des cas dans le cyclisme recense :
– le cyclisme sur route : quatre cas pour la discipline la plus médiatique
– le cyclisme sur piste : aucun cas
– le VTT : aucun cas
Mise à jour : 25/04/2017