Recenser les cas de dopage n’est pas une tâche facile et se fait sous réserve des cas tenus à discrétion par leurs fédérations internationales respectives : certaines ne font pas la publicité des cas de dopage avérés dans leur discipline. Le cyclisme, a contrario, dévoile chaque test positif. Les fédérations sont tenues de communiquer leurs informations à l’Agence Mondiale Antidopage en vue d’un bilan annuel, mais qui est réalisé au cours du mois de juin. Nos chiffres se basent donc sur les cas révélés en 2014, selon les communications officielles des fédérations et des agences antidopage, etc.

Le résultat est le suivant : déjà 28 joueurs de base-ball professionnels ont été contrôlés positifs en 2014. L’écart par rapport au deuxième sport le plus touché, l’athlétisme (10 cas), est considérable. Le cyclisme arrive bien derrière avec cinq cas révélés cette année au 31 mai, après la lutte et à égalité avec le ski nordique, des sports où le nombre de contrôles urinaires et sanguins, en ou hors compétition, sont plus de quatre fois moins nombreux selon les chiffres de l’AMA.

 

Aucun coureur de première division

Sur les cinq cas de dopage révélés dans le cyclisme en 2014, aucun ne concerne le World Tour, un seul implique un membre d’une équipe Continental Pro, et tous les autres renvoient à la troisième division. Ce qui signifie que les athlètes attrapés par la patrouille cette année n’ont jamais participé à une épreuve majeure de notre calendrier.

La comptabilisation de MPCC regroupe :

– le cyclisme sur route : trois cas recensés pour cette discipline la plus médiatique.
– la piste , un cas.
– le VTT, un cas.

Deux cas révélés dans le cyclisme ont concerné une équipe membre de MPCC. A chaque fois, le règlement MPCC a été respecté à la lettre : suspension et licenciement.