Andrew Talansky est le dernier vainqueur américain du Critérium du Dauphiné depuis Lance Armstrong, déchu de ses titres obtenus entre le 1er août 1998 et la fin de sa carrière. Le public étasunien a-t-il retrouvé confiance en ses coureurs depuis la chute de l’ex-septuple vainqueur du Tour de France ? Pour Talansky, la question se pose, mais il se situe du même côté que les fans lésés : il a cru en cette histoire, a découvert la vérité et a dû renier son idole. « Nous avons vécu la même expérience que tous ces fans américains », dit-il au nom de toute une génération de coureurs qui n’ont pas connu l’US Postal ou Discovery Channel et font maintenant partie de nouvelles équipes comme Cannondale-Garmin.
Aujourd’hui, la principale préoccupation d’Andrew Talansky dans le combat contre le dopage est que le public ait pris conscience des efforts réalisés : « Je pense qu’il peut voir cela, qu’il peut le comprendre. » Il explique que l’adhésion de son équipe Cannondale-Garmin à MPCC, laquelle se veut très fidèle puisqu’elle dure depuis maintenant près de huit ans, fait partie d’un processus plus global voulu dès les débuts de la structure par le manager Jonathan Vaughters. Et espère que « dans l’idéal, peut-être dans quelques années, l’UCI se penchera sur les règles utilisées par MPCC, ou même fera en sorte de rapprocher ses règles de celles-ci. »